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Longtemps boudée par les batteurs qui avaient l'impression de se transformer en boîte à rythmes et se plaignaient de ne pas retrouver la vraie sensation des fûts sur les soucoupes volantes en plastique plus ou moins réussies qu'on leur proposait, la batterie électronique a cependant fini par conquérir un large public de musiciens jouant dans tous les styles.

Les caractéristiques à connaître avant de se lancer

Elle est pratique à transporter et à caser dans un coin de sa chambre, assez silencieuse pour ménager les voisins, et dispose d'une bien plus grande palette sonore que sa grande sœur acoustique, tout en établissant une connexion facile avec la MAO. Ces modèles de batteries électroniques offrent aussi des fonctions pédagogiques très efficaces pour améliorer sa mise en place et jouer seul mais en musique. Elle dispose donc de bien des atouts, non seulement pour s'entrainer chez soi, mais aussi pour s'enregistrer sans se prendre la tête, voire même pour réaliser des maquettes avec son groupe.

Malgré tout, bien qu'aujourd'hui les constructeurs dotent la plupart de leurs modèles de toutes ces caractéristiques alléchantes, quel que soit leur prix, il convient de prendre garde à certaines particularités des différents types de kits, si l'on veut s'orienter correctement et faire face avec le plus de précision possible à ses propres besoins. Type de réponse, réponse des pédales, banques de son, kits hybrides, sampling, puissance du module… Le marché regorge aujourd'hui de solutions plus ou moins compactes qui permettent aisément de trouver groove à son goût pour savoir quelle batterie électronique choisir.

Caoutchouc, mesh ou silicone ?

Caoutchouc

Les pads qui font office de fûts sur les kits électroniques sont conçus à partir de trois familles de matériaux différents. Le caoutchouc, tout d'abord, qui équipe en général les modèles les plus économiques. De densités et d'épaisseurs variables, il peut s'avérer plus ou moins silencieux. Cependant, il offre une réponse très correcte pour les toms, comme pour les cymbales, dans la fabrication desquelles, d'ailleurs, il est presque exclusivement choisi. Précisons ici qu'il existe des cymbales offrant une surface complète de frappe recouverte de caoutchouc, tandis que d'autres ne proposent qu'une part de leur circonférence, en général un bon tiers. Bien que souvent très correctes au niveau sensibilité, elles peuvent cependant s'avérer moins pratique à jouer. Tout dépend ici de votre façon de jouer (avez-vous la gestuelle de Keith Moon, ou plutôt celle de Steve Smith ?), et, bien sûr, de votre budget.

Peaux maillées (mesh)

Dans un registre plus sophistiqué, et pour plus de finesses, notamment dans la restitution de toutes les nuances de la caisse claire, on choisira plutôt des peaux maillées (mesh en anglais), qui sont conçues à partir d'un filet en nylon monté sur un cercle. Mis au point par Roland, ce système est aujourd'hui largement démocratisé chez de nombreuses marques, même sur des kits compacts.

Très tactile, et proche des vrais modèles, ces peaux ont l'avantage de pouvoir être facilement tendues, pour s'adapter parfaitement à votre toucher comme une peau traditionnelle, mais également d'être changées en cas d'usure. Précisons ici que de nombreux kits les utilisent pour tous les fûts, même dans des gammes de prix économiques, comme l’Alesis Turbo Mesh dont les trois toms et la snare sont maillées.

Silicone à bulle

Notons enfin les pads équipés d'une surface de frappe en silicone à bulle, une technologie exclusive mise au point par Yamaha, qui offre l'avantage de fournir un toucher à la fois très silencieux, d'une grande précision, et hautement confortable. En effet, des microbulles, insérées dans le cœur de la matière avec plus ou moins de densité en fonction du type de fût, permettent de retrouver le vrai feeling de la percussion sur peau. Et, bonne nouvelle : même si ce type de pads était au départ réservé aux modèles haut-de-gamme de la série DTX, il est désormais disponible, pour la caisse claire en tout cas, sur des configurations très abordables comme la DTX482K.

Quelles sortes de pédales utiliser ?

Longtemps boudée par les batteurs qui avaient l'impression de se transformer en boîte à rythmes et se plaignaient de ne pas retrouver la vraie sensation des fûts sur les soucoupes volantes en plastique plus ou moins réussies qu'on leur proposait, la batterie électronique a cependant fini par conquérir un large public de musiciens jouant dans tous les styles.

Tout d'abord, de nombreux modèles de kits compacts et bon marché optent pour les contrôleurs à semelle intégrée, qui sont branchés sur le module et ressemble plus à des footswitchs de synthés qu'à de vraies pédales. Souvent identiques pour la grosse caisse et le charley, ils permettent, pour la première, de déclencher le son sans avoir besoin de frapper sur un pad, et pour le second, d'agir sur l'ouverture, avec plus ou moins de sensibilité. En général assez faciles à jouer car offrant peu de résistance (sur la plupart des modèles, on ne peut pas régler la tension de la semelle), ils seront idéals pour les débutants qui découvrent le jeu des pieds et n'ont pas encore acquis de virtuosité. Des kits comme le Yamaha DTX402K utilisent ce type de pédale, tout comme les modèles TD-02K et TD-02KV.

Notons cependant que l'on trouve dans cette catégorie des modèles de très bonne qualité, et Roland offre même une option, le KT-10, qui équivaut presque, en matière de sensibilité car elle est entièrement réglable au niveau réponse, aux meilleures pédales traditionnelles. De plus, elle s'avère particulièrement silencieuse : un must !

Viennent ensuite les systèmes de grosse caisse qui se fondent sur l'utilisation d'un pad de kick et d'une vraie pédale, identique à celle que l'on peut trouver sur les batteries acoustiques. Ici, une fois que vous avez choisi pédale à votre pied, c'est donc la qualité du pad qui compte. Comme pour les toms, on retrouve pour celui-ci les trois matériaux déjà cités, caoutchouc, mesh et silicone, avec des diamètres de fûts et des ergonomies de stabilisation différentes en fonction des catégories de budget. Notons cependant qu'il existe aussi des pads en caoutchouc très compacts, qui offrent un diamètre à peine plus large que celui de la batte de la pédale. Celle-ci est d'ailleurs, dans ce cas, équipée d'une tige courbée et inversée, pour pouvoir frapper le pad vers les bas, comme sur ce modèle Roland KD-7. Très économiques, très peu encombrants et parfaitement fiables, ils n'ont qu'un petit défaut : on ne peut pas y adapter une double pédale.
Enfin, notons qu'il existe pour les charleys une solution réaliste, qui adopte également une vraie pédale de charley et propose un pad charley qui s'y adapte. Deux concepts sont ici utilisés, le premier dispose d'une seule cymbale mobile, où la pédale agit sur un capteur de pression, comme c'est le cas pour le RHH135 de Yamaha. Le second opte quant à lui pour deux cymbales, comme dans la vraie vie. On trouve dans cette veine l'excellent Roland VH-11.

Je choisi mon module sonore

Cerveau du kit de batterie électronique, le module est évidemment d'une importance cruciale, puisque c'est lui qui non seulement va procurer le moteur audio indispensable à la synthèse des sonorités jouées par le kit, mais va aussi être en charge d'interpréter avec plus ou moins de finesse et de paramètres les informations de jeu transmises par les pads. C'est lui aussi qui fera office de coach, et devra s'avérer expert dans l'art d'offrir des options pédagogiques efficaces.

Dans ce domaine, évidemment, bien plus que pour les pads, les différences en fonction du prix sont énormes, et entre le Turbo Mesh d'Alesis avec ses 10 kits de batterie, et le TD-50 de Roland avec ses 400 instruments à modélisation et ses fonctions de production rivalisant avec les plus grands synthés du fabricant japonais, il y a plus qu'un monde, il y a une galaxie ! Une certaine différence de prix également…

Mais sans entrer dans un détail fonctionnel qui demanderait un mois entier de lecture, posons simplement quelques jalons pour se repérer rapidement, et commençons tout de suite par une bonne nouvelle : le module le plus cher ne sera pas forcément ce qui conviendra le mieux.

Tout d'abord, au niveau de la quantité de sons, il faut mesurer précisément ses besoins en fonction de l'utilisation. En effet, pour s'entraîner chez soi, inutile de disposer d'une multitude de sons, car en général, les kits de batterie électronique d'entrée de gamme offrent quelques presets tout à fait corrects pour une utilisation basique dans la plupart des genres musicaux mainstream. N'oublions pas d'ailleurs que la plus chère des batteries acoustiques n'offre qu'un seul preset, certes avec quelques réglages ! De plus, si l'on souhaite développer une palette sonore un peu plus sophistiquée par la suite, pour composer des maquettes dans des styles plus diversifiés, on pourra toujours connecter son module à un ordinateur via le protocole MIDI et avoir recours à toutes les banques de gigantesques sons proposées par les grands éditeurs comme Toontrack, Steinberg ou encore FXPansion. On cherchera donc avant tout à trouver des kits internes bien dynamiques, et une interface MIDI offrant suffisamment de précisions pour s'enregistrer correctement, et éditer ensuite les sons, et éventuellement la mise en place. Des batteries bons marchés comme l’Alesis Nitro Mesh offrent des modules qui feront amplement l'affaire dans cette catégorie.

Cette fonction permet également de disposer de loops entiers que l'on peut déclencher avec un pad, afin de les utiliser pour s'entrainer efficacement sur des grooves courts, ou pour jouer sur scène des parties instrumentales enregistrées en studio ou chez soi. Très prisée par les pros, cette astuce est idéale pour rajouter une nappe de violon ou une basse synthé en live, sur tout ou partie d'un morceau, sans engager un musicien supplémentaire : très pratique, même si un peu vache pour les intermittents ! Les toutes nouvelles batteries DTX6K de chez Yamaha ou encore l’impressionnant TD-17 de Roland, embarqué sur plusieurs configurations, comme la TD-17 KVX, équipée de peaux maillées. De plus, certains modules haut-de-gamme, comme le Strike d'Alesis, permettent même de sampler et d'éditer directement de l'audio dans leur mémoire interne, afin de pouvoir ainsi se passer totalement d'ordinateur.

Côté pédago, on est désormais généralement très gâtés, car la grande mode des fonctions d'entraînement a poussé les fabricants à en équiper tous les modules, même les plus rudimentaires. On n'aura donc pas trop de souci à se faire de ce côté, même si, bien sûr, les offres et les compétences varient beaucoup en fonction des marques de batterie électronique et des gammes de prix. De plus, comme pour les systèmes d'exploitation, le style de chaque éditeur pourra séduire plus ou moins chaque musicien, et ceux qui sont habitués aux coaching de monsieur Roland ne jureront que par lui, tandis que les adeptes de Yamaha seront inconditionnels de ses exercices…

Quoiqu'il en soit, vous trouverez sur la plupart de modules des fonctions de métronomes, de gestion des différents débits, et de calcul de la mise en place par rapport à un clic, certains algorithmes générant même une note à la fin d'une performance, à l'instar du Roland TD-17.

Notons que la plupart des fonctions pédagogiques sont axées autour de séquences musicales plus ou moins réussies, le plus souvent au format MIDI, mais aussi parfois en audio. Grâce à leur tempo variable, ces séquences, qui sont parfois des morceaux entiers, sont très efficaces pour s'entraîner sans s'ennuyer, tout en développant sa connaissance des différents styles musicaux. On jettera donc une oreille sur les styles que propose chaque éditeur et chaque module, afin de se faire une idée précise de la qualité des playbacks que l'on aura à accompagner. Notons aussi que Roland, sur son module TD-17, offre une compatibilité Bluetooth, qui permet de connecter son smartphone pour pouvoir jouer sur toute sa playlist sans aucune restriction et sans aucune connexion supplémentaire : pratique, d'autant que l'on peut s'enregistrer en temps réel et écouter ses exploits de batteurs tout de suite après !

Quels besoins en connectique ?

Très souvent rudimentaire, la connectique des modules de batterie se limite souvent à l'essentiel, à savoir une sortie audio en stéréo couplée à une sortie casque, à une connexion USB pour se relier à un ordinateur, et à une sortie (parfois complétée par une entrée !) au format MIDI DIN classique. Notons que cette dernière est très utile si l'on souhaite pouvoir piloter les sons de boîtes à rythmes hardwares, ou même ceux de synthés vintages. Dans la plupart des cas, ces trois domaines sont amplement suffisants.

Cependant, si on veut aller plus loin, on vérifiera surtout deux choses : la présence d'entrées trigger supplémentaires et celle de sorties audio séparées. Les premières permettront de rajouter des pads ou des cymbales si l'on a envie d'agrandir son kit après coup, et les secondes seront pratiques pour enregistrer ou sonoriser de façon détaillée les grooves sur n'importe quelle table de mixage, sur scène ou en studio.

Enfin, précisons que certains modules sophistiqués, comme le TD-50 de Roland permettent d'enregistrer de l'audio en interne de façon autonome et d'obtenir un mixage indépendant de la partie de batterie, si par exemple on a joué en s'accompagnant d'un playback… Pratique !

Mieux vaut-il de gros ou de petits fûts ?

Concernant le look et la taille des fûts, on constate que de nombreux fabricants développent des gammes de kits disposant de fûts en bois ou en fibre, beaucoup plus massifs, même si relativement courts par rapport aux vrais, et qui donnent à la batterie un look plus proche de celui d'un vrai ensemble acoustique. On trouve ainsi chez Pearl, l'un des précurseurs en la matière, l’EM-53HB, ou, chez Alesis, la Strike Zone et la Crimson II Mesh Kit, ou encore, chez Roland, et dans un style grand luxe, le TD-50 KV, avec ses larges fûts en belle finition métal. Si ces trois kits arborent des fûts tout de même assez compacts, notons que le constructeur japonais propose aujourd’hui des kits avec des fûts longs en bois, aux dimensions semblables à ceux des "vraies" batterie, et baptisés Acoustic Design.

Souvent beaucoup plus chers, ces kits sont surtout destinés à ceux qui souhaitent faire de la scène avec une configuration électronique, sans avoir pour autant l'air de jouer sur des soucoupes volantes. Ainsi, si vous investissez uniquement pour travailler chez vous, ou en studio, ces solutions n'auront aucun avantage, et il vaudra mieux choisir un kit moins cher, doté des mêmes performances sonores, et, en bonus, beaucoup moins encombrant. Il conviendra juste de faire attention à la stabilité des racks, surtout si l'on est un cogneur impénitent, car plus les kits sont compacts et légers, plus ils peuvent manquer d'assise. Alors, si on se laisse emporter par la fougue d'un groove déchaîné, on peut facilement terminer un break avec un tom sur les genoux ! Cela dit, de nombreux progrès ont été faits ces dernières années dans le domaine du hardware des racks, et la plupart des kits, mêmes bon marchés, offrent des garanties satisfaisantes dans ce domaine, notamment au niveau des clamps chargés de positionner toms et cymbales. On vérifiera donc juste que ça serre bien et que les papillons de réglages sont suffisamment confortables.

Un casque pour batterie électronique

Accessoire bien indispensable pour profiter pleinement de son kit électronique, le casque devra encaisser une dynamique suffisante pour pouvoir restituer pleinement la large plage de fréquence des instruments de batterie, et leur attaque implacable. On choisira donc un modèle assez professionnel, de préférence fermé, pour avoir un monitoring plus intime. Eagletone nous propose un excellent modèle de ce type, l’Original First, pouvant encaisser jusqu'à 98 dB, pour un budget tout à fait mesuré.

Notons aussi que Vic Firth propose un modèle très prisé des batteurs de studio, baptisé SIH2. Ce dernier offre l'avantage d'atténuer de façon conséquente les bruits extérieurs, ce qui est particulièrement recommandé pour les batteries électroniques, qui, bien que relativement silencieuses, génèrent tout de même un peu de bruit, et, au demeurant, un bruit pas du tout musical, quoique… Avec ce casque, on peut donc jouer à très faible volume, tout en profitant sans parasite des sons du module.

Il me faut une amplification !

Pour ceux qui n'ont pas de problème de voisinage ou qui souhaitent répéter avec leur kit électronique, il existe des amplis dédiés, spécialement adaptés aux transitoires velues de la percussion. On trouve chez Roland un grand classique en forme de retour de scène, le PM 200, qui offre une confortable puissance de 180 watts. On dispose également d'un excellent modèle chez Alesis, légèrement plus économique, mais très pêchu aussi, le Strike Amp 12.

Parce que « ParfoisSouvent » tout ceci n’est pas fourni avec votre batterie électronique et bien nous, on pense à vous… Il n’est pas rare que l’instrument de votre choix, celui qui a fait basculer du côté obscur votre cœur et carte bleue, finalement manque de tout ce qu’il ne disait pas promètre… 😉. En un mot, les accessoires non fournis. Rassurez-vous, il existe des solutions toutes faites chez nous. Les bundles qui dans, la majeur partie des cas, vous proposent des kits prêts au jeux… « Manque les baquettes ? » = check ; « Manque le siège ? » = check ; « Manque le casque audio ?» = check ; « Manque la pédale de grosse caisse ? » = check… etc etc… Nous essayons de penser à tout pour que votre « beat » ne souffre d’aucun retard de tempo